Alger et Albert Camus : Rencontre – débat AFAPA

La rencontre aura lieu le vendredi 16 octobre 2020 – 18 h 00 – Institut d’Auvergne du Développement des Territoires – 51 Bd François Mitterrand 63000 – Clermont-Ferrand.

En 2019, Agnès Spiquel et Christian Phéline publient, en Algérie, aux éditions ARAK, « Alger, sur les pas de Camus et de ses amis. Petit guide pour une ville dans l’histoire ». Ce livre de 82 pages sous forme d’un guide recense 140 lieux algérois qu’Albert Camus, philosophe, romancier, essayiste, journaliste, Prix Nobel de littérature (Octobre 1957), a empruntés, fréquentés, aimés lorsqu’il vivait dans cette ville et lors de ses retours pour rendre visite à sa mère, Catherine Hélène Sintés. A travers ce guide, les auteurs nous invitent à marcher dans Alger sur les pas de Camus à travers cinq itinéraires, de Belcourt, l’ex-rue de Lyon, actuellement Rue Belouizdad, à la zone connue sous le nom « Les Hauts de la ville ».

« Ce guide – expliquent les deux auteurs – prend pour guide Albert Camus, sa vie, ses écrits, ses amis, tant algériens qu’européens, d’abord parce que, pour des millions de lecteurs dans le monde, c’est l’écrivain qui a donné la description la plus exacte, la plus évocatrice, du paysage algérois. Au départ, il y avait d’ailleurs cette attente de tant de visiteurs qui, arrivant à Alger, demandent à voir « la maison de Camus », et à qui l’on ne montre pas toujours la bonne… »

(entretien publié in Algérieculture.com : « https://algeriecultures.com/actualite-culturelle/alger-une-passion-camusienne-agnes-spiquel-et-christian-pheline/)

Ce livre dense, riche en références et en détails est intéressant à plusieurs égards. Il nous fait découvrir Alger de l’époque de Camus : son architecture, son histoire, ses mœurs… Il met également en lumière la nature de la relation que l’écrivain entretenait avec cette ville qu’il arpentait seul, avec ses amis, à tout moment de la journée; une relation presque charnelle que l’on re-découvre à travers les écrits camusiens répertoriés grâce à une bibliographie foisonnante proposée par les deux auteurs.

Ce livre est une opportunité pour l’Association France-Algérie du Pays d’Auvergne de renforcer la connaissance mutuelle des deux pays : l’Algérie et la France, et de deux peuples : les Français.e.s et les Algérien.ne.s.

La rencontre aura lieu le vendredi 16 octobre 2020 – 18 h 00 – Institut d’Auvergne du Développement des Territoires – 51 Bd François Mitterrand 63000 – Clermont-Ferrand.

Pour vous y rendre :  Tramway, ligne A – arrêt : station

Universités, 41 bd François Mitterand.

La conférence sera animée par Nadia Agsous, journaliste. Elle sera             suivie d’un débat et d’une vente dédicace.

A propos des auteurs…

Agnès Spiquel-Courdille a été Présidente de la Société des études camusiennes pendants 16 ans, de 2004 à 2020. Elle était professeure de littérature française. Elle a participé à l’édition des Oeuvres complètes d’A. Camus dans la Pléiade, chez Gallimard. Elle a co-dirigé avec Raymond Gay-Croisier, le « Cahier de L’Herne » consacré à Camus.

Elle a contribué au livre collectif intitulé « Alger 1967, Camus, un si proche étranger », édité en 2018, en Algérie, par les éditions El Kalima. Agnès Spiquel est connue et reconnue comme une spécialiste d’Albert Camus. Tout au long de la réalisation de ce guide pratique, elle émerge aussi comme une « intrépide piétonne de l’Alger d’aujourd’hui »

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Christian Phéline a vécu et a travaillé en Algérie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la société coloniale en Algérie dont « Les avocats « indigènes » dans l’Alger coloniale. « De l’accès à la profession aux défis de l’indépendance« . ( Editions Riveneuve).

Il a contribué avec Agnès Spiquel et Yvette Langrand à l’édition du livre de Charles Poncet, « Camus et l’impossible trêve civile. Suivi d’une Correspondance avec Amar Ouzegane », (2015 – Editions Gallimard).

Agnès Spiquel et Christian Phéline ont co-écrit «Camus, militant communiste. Alger, 1935-1937 », (Gallimard, 2017). Ils ont co-signé un article intitulé « Quelle algérianité ? En finir avec le colonialisme », in « Le Nouveau Magazine Littéraire », Décembre 2019 – N° 24, PP. 40-41.